vendredi 28 octobre 2011

Feng shui New-age

Fēng shuǐ tibétain

Ce feng shui consiste à diviser les maisons en neuf secteurs (prospérité, carrière, etc.) sans utiliser la boussole, mais en définissant un nord symbolique toujours situé là où se trouve la porte d'entrée qui devient le référentiel. Cette méthode est aussi appelée feng shui des Böns tibétains (black hat) ou feng shui de l'intention ou encore méthode des trois portes. (réf. Wikipédia)

Le feng shui new âge a sa raison d’être

D’abord parce que le feng shui traditionnel est conçu pour l’architecture made in China et non celle de nos designers qui se permettent parfois n’importe quoi.

Et ensuite parce que le feng shui traditionnel est conçu pour des gens qui sont sensés rester là où ils sont, alors que chez nous la plupart des gens déménagent tous les cinq ans.

La méthode new âge apporte la solution en termes de convention et de psychologie. C’est une médecine placébo qui a tout à fait sa place dans notre monde en constante mutation.

Il ne s’agit pas de rejeter le traditionnel, bien au contraire, mais de tenir compte de l’évolution et d’accepter qu’il y ait d’autres méthodes parallèles comme notre géobiologie par exemple.

Une personne habite dans une maison où l’analyse traditionnelle du feng shui n’a pas tenu compte du fait que la chambre à coucher se trouve au dessus de la citerne à mazout au sous-sol. La géobiologie en tient compte, tout comme de l’électricité, des ondes électromagnétiques et sa version de l’étude des ondes de formes qui est complémentaire au feng shui. Cette science est aussi ancienne que le feng shui, voire plus encore.

Les gens qui critiquent le feng shui new âge se basent sur leur maître traditionnaliste qui ne peut concevoir d’autre méthode que celle qu’il connaît, tant il aura eu du mal à tout emmagasiner et on le comprend. Généralement ces gens sont bourrés de théories démontrant qu’ils en savent plus que quiconque en feng shui, mais quand est-il vraiment sur le terrain et des véritables résultats ? Un vieux proverbe chinois dit que les maîtres feng shui peuvent arnaquer leurs clients jusqu’à huit ans, après quoi ils disparaissent dans l’immense étendue de l’Empire du Milieu.

L’étique de la philosophie du feng shui traditionnel recommande à ce que l’on ne soit pas intéressé au profit, mais quand on a à faire à certains experts, on voit comment le marketing est au centre de leur démarche. Les clients comme Mac Do, BMW etc. sont évidement plus intéressants que les particuliers à petits budgets.

Yi jing feng shui

Le Yi jing (Yi king) s’affiche comme dissident au feng shui traditionnel bien que ce dernier soit issu de sa cosmologie. En effet le feng shui traditionnel est tout comme la MTC une science d’applications de statistiques qui se basent sur des cycles calculés selon les possibilités humaines et non pas sur le point zéro du temps et de l’espace comme le fait le Yi jing. Ceci remet en cause tout les calculs qui ne sont que des calques donnant une vision approximative de la situation. Le Yi jing, lui, est là pour révéler précisément les détails importants qui peuvent échapper à toutes ces méthodes de calculs.
Le fait que le Yi jing se base sur le hasard fait de cette méthode divinatoire une hérésie face à la notion intellectuelle enseignée dans les écoles de feng shui traditionnelles.

Comme il est impossible de connaître toutes les approches et chaque méthode en détail, il vaut mieux se tourner vers une conception plus radiesthésiste de la chose pour mettre le doigt sur le détail qui tue. Quand on voit un maître de feng shui traditionnel entrer dans une maison avec sa boussole, on voit bien qu’il se laisse guider par son intuition et ne pratique aucun calcul mental. Ceci nous fait comprendre qu’il faut désapprendre pour avoir droit au langage et à la communication qui réside dans la mise en application sur le terrain des méthodes traditionnelles. Si de ce fait, certaines personnes font des découvertes en dehors de l’Empire du milieu, il est certains qu’ils seront traités d’hérétiques.

Une seule chose reste après tout cela. C’est la fameuse sentence :

Ce qu’on sait, savoir qu’on le sait et ce qu’on ne sait pas, savoir qu’on ne le sait pas, c’est savoir vraiment.

Et pour conclure :

Toutes les méthodes sont bonnes si elles visent à faire du bien.

Les menhirs et dolmens de nos contrées ne portent pas d’inscriptions chinoises.

L’évolution est une condition obligatoire à l’existence, et donc le changement qui est la seule véritable constance universelle, nous oblige à nous remettre en question à chaque instant.

Le new âge issu du traditionnel ne devrait pas exclure le perfectionnement mais donner la possibilité d’ouvrir des portes afin que chacun puisse en profiter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire