L’énergie vitale du feng shui

Le Qi est l’énergie vitale du feng shui

Le Qi humain

Dans la MTC et particulièrement dans le Qi gong, le Qi est représentatif du corps émotionnel dont le centre se trouve au niveau de la poitrine (dantien moyen) et peut être localisé comme étant le diaphragme. Le Jing (essence) ou Qi terrestre est représentatif du corps et du dantien inférieur (intestins) ; et le Shen (conscience) ou Qi du ciel est l’esprit, dont le centre correspond au troisième œil (glande pinéale), que l’on nomme aussi dantien supérieur.

Le Qi humain est en relation directe avec les émotions qui dépendent des cinq organes qui sont eux-mêmes liés aux cinq émotions que sont la colère, la joie, l’inquiétude, la tristesse et la peur. Il est dit que le cœur (joie) est l’organe le plus important à contrôler car il est toujours en mouvement et que les pensées du cœur sont pratiquement impossible à maîtriser.

Le Qi du ciel

Le ciel possède six Qi : le vent, la chaleur, le feu, l’humidité, la sécheresse et le froid. Le vent (Feng) est le premier Qi du ciel car il correspond au commencement, au printemps et au matin.

Le Qi de la Terre

La terre possède cinq éléments qui sont : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. L’eau (Shui) est le dernier élément et il correspond à l’hiver, la nuit, etc.

Feng et Shui sont l’alpha et l’omega du mouvement des énergies

L’énergie vitale du feng shui c’est le Qi, et sa nature peut être céleste, terrestre et humaine, c’est pour cela qu’il existe autant de variétés, de méthodes et de façon d’aborder le sujet du feng shui.

La décoration feng shui relève du Qi humain et terrestre, par le fait que les couleurs et les cinq éléments sont directement liés aux émotions qu’ils procurent.

Les écoles du feng shui de la forme, de la boussole et des étoiles volantes ont un rapport avec tout d’abord le Qi ancestral du ciel (Yuan Qi), qui semble être l’énergie la plus puissance et en même temps la plus difficile à diriger. Les influence de la terre et de l’être humain apportent une contribution au mouvement du temps dans l’espace, mais il est plus juste de s’adapter aux forces de la nature, plutôt que de vouloir sans cesse les manipuler.